Validation de la cuve défectueuse du réacteur EPR

12/10/2017 20:19

Publié le 11 octobre 2017 -  www.observatoire-du-nucleaire.org

L’Autorité de "sûreté" nucléaire s’est soumise à EDF - La Justice peut encore éviter son humiliation par EDF et l’ASN

Comme l’a prévu de longue date l’Observatoire du nucléaire, l’Autorité de "sûreté" nucléaire (ASN) s’est finalement soumise aux exigences d’EDF et a validé l’utilisation de la cuve du réacteur EPR en construction à Flamanville (Manche) alors que cette dernière présente de graves malfaçons.

 
Outre la caractère totalement irresponsable (et même criminel) de cette décision, il s’agit aussi d’une leçon donnée aux organisations pseudo écologistes qui accréditent de façon ridicule le mythe d’une ASN "intransigeante" et "indépendante", et qui participent même à de courtoises entrevues au lieu de se battre bec et ongle contre l’industrie nucléaire et ses séides et cautions comme l’est l’ASN.
 
L’Observatoire du nucléaire rappelle qu’il a saisi en référé (urgence) la justice pour empêcher l’ASN de valider la cuve défectueuse : de toute évidence, l’ASN s’est précipitée pour publier sa décision avant le verdict judiciaire, qui est annoncé pour le 31 octobre.
 
Pour autant, la juge des référés est encore parfaitement en capacité d’intervenir et d’ordonner par exemple une "remise en état" : sachant que les défectuosités de la cuve ne sont absolument pas réparables, cette remise en état pourrait se faire par l’exigence de remplacer la cuve défectueuse par une autre qui soit conforme aux préconisations d’EDF, Areva et de l’ASN.
 
Il est en effet stupéfiant dans cette affaire de constater que, outre les industriels de l’atome (habitués de ce genre d’"arrangements"), l’Autorité dite de "sûreté" nucléaire ne respecte même pas ses propres préconisationsqui, indubitablement, exigent l’invalidation de la cuve.
 
L’Observatoire du nucléaire attend avec impatience la réaction de la justice face au véritable "bras d’honneur" que lui font l’ASN et EDF, et appelle la population française et européenne à prendre conscience qu’elle court un terrible danger : un réacteur nucléaire est déjà extrêmement dangereux lorsque ses éléments sont conformes, alors que dire de l’EPR s’il est mis en service avec une cuve défaillante ?
 
Pour mémoire, les règles de sûreté présupposent que la rupture de la cuve est "exclue", ce qui ne veut pas dire qu’elle est impossible mais qu’elle ne doit surtout pas se produire, sous peine d’une catastrophe au moins comparable à celle de Fukushima...

Outre la caractère totalement irresponsable (et même criminel) de cette décision, il s’agit aussi d’une leçon donnée aux organisations pseudo écologistes qui accréditent de façon ridicule le mythe d’une ASN "intransigeante" et "indépendante", et qui participent même à de courtoises entrevues au lieu de se battre bec et ongle contre l’industrie nucléaire et ses séides et cautions comme l’est l’ASN.

 

L’Observatoire du nucléaire rappelle qu’il a saisi en référé (urgence) la justice pour empêcher l’ASN de valider la cuve défectueuse : de toute évidence, l’ASN s’est précipitée pour publier sa décision avant le verdict judiciaire, qui est annoncé pour le 31 octobre.

 

Pour autant, la juge des référés est encore parfaitement en capacité d’intervenir et d’ordonner par exemple une "remise en état" : sachant que les défectuosités de la cuve ne sont absolument pas réparables, cette remise en état pourrait se faire par l’exigence de remplacer la cuve défectueuse par une autre qui soit conforme aux préconisations d’EDF, Areva et de l’ASN.

 

Il est en effet stupéfiant dans cette affaire de constater que, outre les industriels de l’atome (habitués de ce genre d’"arrangements"), l’Autorité dite de "sûreté" nucléaire ne respecte même pas ses propres préconisationsqui, indubitablement, exigent l’invalidation de la cuve.

 

L’Observatoire du nucléaire attend avec impatience la réaction de la justice face au véritable "bras d’honneur" que lui font l’ASN et EDF, et appelle la population française et européenne à prendre conscience qu’elle court un terrible danger : un réacteur nucléaire est déjà extrêmement dangereux lorsque ses éléments sont conformes, alors que dire de l’EPR s’il est mis en service avec une cuve défaillante ?

 

Pour mémoire, les règles de sûreté présupposent que la rupture de la cuve est "exclue", ce qui ne veut pas dire qu’elle est impossible mais qu’elle ne doit surtout pas se produire, sous peine d’une catastrophe au moins comparable à celle de Fukushima...