Tchernobyl - 32 ans après, le bilan
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L’Ukraine, le Bélarus mais aussi une grande partie de la Russie et de l’Europe restent marqués par une catastrophe nucléaire en cours depuis 32 ans. Scandales sanitaires, mensonges et dénis, milieu naturel atteint, réacteur toujours menaçant...
26 avril 1986 : le début de la catastrophe.
32 ans de désinformation.
La vie durablement contaminée.
Loin d’être épargnées, les générations nées après 1986 sont de plus en plus touchées, attestant du caractère héréditaire et dégénératif de certaines pathologies. En 2008, le bulletin de janvier-février du bureau biélorusse de l’ONU rapportait déjà que « selon le Directeur-adjoint de l’Hôpital central de Stolyn, le docteur Raisa Misura, 60% des femmes en âge d’enfanter (18-40 ans) et plus de 84% des femmes enceintes ont une pathologie […] Presque 90% des nouveaux-nés tombent dans les groupes de santé II et III [santé moyenne, mauvaise santé et maladies chroniques] ».
Et comme le démontrent des données fournies en 2018 par la pédiatre Galina Bandazhevskaïa, les malformations cardiaques congénitales chez les enfants de la région de Minsk sont maintenant 10 à 20 fois supérieures à la normale (voir les données mentionnées par l’association Enfants de Tchernobyl Belarus dans son bulletin de mars 2018).
Les milieux naturels aussi sont touchés
Un nouveau sarcophage.
Les soins aux malades, victimes collatérales de la crise politique.
La crise politique accroît le risque nucléaire en Ukraine.
Des panneaux solaires vont côtoyer le nucléaire.