Sécheresse et conditions de fonctionnement des centrales le long de la Loire
Informations transmises lors de la réunion "inter-CLI" qui rassemblait les CLI de Belleville, Dampierre, St-Laurent et Chinon, le 5 juillet à Meung-sur-Loire
Depuis l'étiage "sévère" de 2003, les quatres centrales (mais pas Civaux....) sont contraintes de coordonner leurs rejets en deça d'un certain débit du fleuve ; l'objectif est pour eux de respecter le planning, notamment les doses maximales, tout en maintenant la production.
C'est le directeur du laboratoire environnement de la centrale de St Laurent qui est responsable du dispositif de coordination et c'est le débit au pont de Gien qui sert d'étalon - voir: www.vigicrues.gouv.fr/niv3-station.php?CdStationHydro=K418001010&CdEntVigiCru=10&GrdSerie=Q&ZoomInitial=3&CdStationsSecondaires=
Quand il passe en dessous de 100m3/seconde, on entre en précoordination.
Quand le débit passe en deça de 60 m3/s, les trois centrales amont doivent s'organiser pour envoyer moins de 100 Bq/l en amont de Chinon, de manière à laisser à cette dernière la possibilité de relâcher tout en restant sous cette barre de 100. Une audioconférence hebdomadaire permet de départager tout le monde
Si le débit devenait très faible, il y aurait interdiction totale de rejet : en dessous de 30m3/s pour Belleville et Dampierre ; en dessous de 46m3/s pour St Laurent ; en dessous de 35m3/s pour Chinon.
A noter: