Les incidents en 2016 et 2017 à la centrale de Belleville sur Loire
- Mise à l’arrêt dans la nuit du 8 novembre 2017. L’unité de production n°1 de la centrale de Belleville a été reconnectée au réseau électrique national samedi 11 novembre vers 19h et a atteint sa pleine puissance dans la soirée. Elle avait été . Cet arrêt a permis de réaliser des contrôles visuels sur une tuyauterie qui conduit l’eau du circuit secondaire dans l’un des quatre générateurs de vapeur de l’unité. (Ces contrôles ont été réalisés au moyen de caméras). L’unité de production numéro 2 est actuellement arrêtée pour procéder au rechargement de son combustible.
- Le 9 octobre 2017, lors des opérations de redémarrage de l’unité de production n°1, les équipes de la centrale de Belleville ont identifié que des surpressions se sont produites, pendant de très courtes durées, dans une tuyauterie qui alimente un générateur de vapeur en eau déminéralisée et non radioactive. Les équipes ont alors réalisé des contrôles qui se sont avérés satisfaisants. Les opérations de redémarrage se sont poursuivies et l’unité de production a été reconnectée au réseau électrique le 25 octobre.
- L'unité de production n°2 de la centrale de Belleville-sur-Loire a été reconnectée au réseau électrique dans la nuit du 1er au 2 avril. Elle avait été mise à l’arrêt le samedi 1er avril à 18h, suite au déclenchement de la turbine lors d’un essai périodique. Cette mise à l'arrêt a permis d'effectuer un diagnostic précis et de réaliser des essais pour s’assurer de la disponibilité des circuits.
- Le vendredi 31 mars 2017, l'unité de production n°1 de la centrale de Belleville-sur-Loire a été reconnectée au réseau électrique dans la soirée. Elle avait été mise à l’arrêt dans la nuit du 30 au 31 mars conformément aux procédures d'exploitation, suite à la détection d’un dysfonctionnement sur un matériel lors d’un essai programmé.
- Le 14 mars 2017, conformément aux mesures de contrôles réguliers, un technicien de la centrale de Belleville-sur-Loire effectue un prélèvement d’eau à un robinet connecté à la piscine de stockage du combustible usé de l’unité de production n°2. À l’issue de ce contrôle, un écoulement d’eau s’est produit et a été recueilli dans une rétention prévue à cet effet. Cet écoulement a été détecté par une alarme en salle de commande. Un technicien s’est immédiatement rendu sur place et a refermé le robinet de prélèvement. Un appoint en eau a alors été réalisé et le niveau est progressivement remonté. Cette faible baisse de niveau d’eau n’a eu aucun impact sur le refroidissement du combustible entreposé dans la piscine. L’événement n’a eu aucune conséquence sur la sécurité du personnel, ni sur l’environnement. L’unité de production n°2 de la centrale de Belleville-sur-Loire est restée en fonctionnement durant l’intervention. En raison de la répétitivité de cet événement avec un précédent survenu en janvier 2015, la Direction du site a décidé de le déclarer le 15 mars 2017 à l’Autorité de Sûreté Nucléaire au niveau 1 de l’échelle INES qui en compte 7.
- Le 14 mars 2017, l’unité de production n°1 de la centrale de Belleville-sur-Loire est en fonctionnement. A 13h52, dans le cadre d’un mouvement de grève national, des opérateurs de conduite déclarés grévistes baissent la puissance de l’unité de production. Cette action, bien qu’autorisée dans un cadre juridique bien défini, n’a pas respecté les règles générales d’exploitation en vigueur car un contrôle de matériels était en cours. Dès 14 heures, l’écart est constaté et l’équipe arrête la baisse de puissance de l’unité de production. Cet événement n’a pas eu d’impact sur la sécurité du personnel, ni sur l’environnement. Il a été déclaré le 15 mars 2017, à l’Autorité de Sûreté Nucléaire au niveau 1 de l’échelle INES qui en compte 7.
- Le 10/03/2017 la centrale de Belleville-sur-Loire a déclaré auprès de l’Autorité de Sûreté Nucléaire un Evénement Significatif Environnement (ESE) suite à une émission de fluide frigorigène.
- Le 9 mars 2017, une émission a été détectée sur un groupe frigorifique situé sur l’unité de production n°2, hors zone nucléaire. L’appareil a été arrêté pour réaliser les contrôles et réparations nécessaires. L’émission de fluide frigorigène s’élève à 31 kg. Cet événement n’a eu aucune conséquence sur la sûreté des installations, ni sur le fonctionnement des deux unités de production.
- Mercredi 1er février 2017 à 22h, l’unité de production n°1 de la centrale de Belleville a été reconnectée au réseau électrique national en toute sûreté. Elle s’était arrêtée automatiquement le 30 janvier à minuit, conformément aux dispositifs de sûreté, suite à un défaut d’alimentation électrique d'un matériel situé sur l'une des grappes de commande* (Les grappes de commande, insérées plus ou moins profondément dans le cœur du réacteur, permettent de réguler la puissance fournie ou d’arrêter complètement le réacteur). Les contrôles menés par les équipes de la centrale ont permis de redémarrer en toute sûreté l’unité de production n° 1.
- Samedi 12 novembre 2016, lors de la réalisation d’un essai périodique sur le circuit de la partie non nucléaire des installations, la fermeture intempestive d’une vanne a déclenché le processus d’arrêt automatique du réacteur n°1. Lors des premières investigations, les équipes EDF ont notamment détecté un dysfonctionnement sur le système de commande de la vanne concernée. Cette situation nécessite de mettre le réacteur dans une phase d’arrêt complet pour réaliser une opération de maintenance. La mise à l’arrêt d’un réacteur consiste en une succession de manœuvres et de phases bien précises décrites dans les règles générales d'exploitation de la centrale. La phase transitoire entre l’arrêt automatique et la mise à l’arrêt complète du réacteur a pris plus de temps que celui autorisé par les règles d’exploitation (dépassement de 4h et 39 minutes), ce qui constitue un écart vis-à-vis des règles générales d’exploitation.
- Le 13 juillet 2016, l'unité de production n°1 a été reconnectée au réseau électrique. Elle avait été mise à l'arrêt dans la nuit du 11 au 12 juillet 2016, suite à la détection du dysfonctionnement d'une carte électronique située dans la partie non-nucléaire de l'installation.
- Ce samedi 25 juin, L'unité de production n°2 a été reconnectée au réseau électrique dans la matinée. Elle avait été mise à l'arrêt le 22 juin suite au dysfonctionnement d'une carte électronique. Les équipes de la centrale avaient réalisé les réparations dans la nuit du 22 au 23 juin.
- Mercredi 22 juin 2016 vers 21h30, les équipes de la centrale de Belleville-sur-Loire ont procédé à la mise à l'arrêt l'unité de production n°2, en toute sûreté et conformément aux procédures d'exploitation, suite à la détection du dysfonctionnement d'une carte électronique située dans la partie non-nucléaire de l'installation. Les techniciens de la centrale ont réalisé la réparation durant la nuit.
- Le 21 mai 2016, l'unité de production n°1 de la centrale de Belleville est en arrêt programmé pour maintenance et rechargement du combustible. Avant de procéder au redémarrage, les équipes de la centrale vérifient le fonctionnement de capteurs de température du circuit primaire. En l'occurrence, il s'agit de capteurs de réserve, le bon fonctionnement des capteurs principaux ayant déjà été contrôlé.Pour l'un des capteurs de réserve, toutes les conditions nécessaires à la réalisation du contrôle n'étaient pas réunies, ce qui a justifié la déclaration à l'Autorité de Sûreté Nucléaire le 24 juin d'un Evénement Significatif Sûreté au niveau 1 de l'échelle INES. L'unité de production n°1 était en arrêt programmé depuis le 26 mars 2016. Lors de son redémarrage dans la nuit du 29 au 30 mai, la vitesse moyenne de montée en puissance telle que décrite dans les règles générales d'exploitation a été très légèrement dépassée à 3 reprises. Ces dépassements ont été mis en évidence lors d'une analyse menée le 6 juin. Cet événement n’a eu aucun impact sur la sûreté des installations. Cependant, sa détection tardive a conduit la direction de la centrale à déclarer cet événement le 9 juin à l’Autorité de Sûreté Nucléaire au niveau 1 de l’échelle INES.
- Le 4 juin 2016, sur l’unité de production n°1 en fonctionnement, les équipes EDF ont réalisé un essai sur un circuit de délestage de la vapeur* (*circuit notamment utilisé lors des phases de mise à l'arrêt du réacteur pour évacuer l'énergie résiduelle des générateurs de vapeur), situé dans la partie non-nucléaire de l'installation. Cet essai a permis de détecter un défaut de configuration du circuit d’alimentation en air qui permet l’actionnement d’une vanne sur le circuit de délestage de vapeur. Dès la détection de cet écart, les équipes de la centrale ont procédé à la remise en conformité du circuit en air et ont renouvelé l’essai qui s’est avéré satisfaisant.
- Le 2 avril 2016 à 9h30, dans le cadre des activités de contrôles périodiques, un chimiste de la centrale effectue une mesure de la concentration en bore* (*le bore est un élément naturel utilisé dans les réacteurs pour réguler ou stopper la réaction en chaîne en raison de son exceptionnelle capacité d'absorption des neutrons) du circuit primaire. Cette mesure s'est révélée très légèrement supérieure aux limites fixées par les spécifications techniques d'exploitation. Le 3 avril à 9h31, les équipes de la centrale ont procédé à une injection d'eau borée qui a permis de retrouver une concentration en bore conforme.Cet événement n’a eu aucune conséquence sur la sûreté, ni sur l’environnement. Néanmoins, la concentration en bore est restée supérieure aux limites prescrites pendant plus de 8h, ce qui constitue un écart. Il a été déclaré le 5 avril 2016, à l'Autorité de Sûreté Nucléaire comme Evènement Significatif Sûreté (ESS) au niveau 0 de l'échelle INES. Après échanges avec l'Autorité de Sûreté Nucléaire et analyses complémentaires, la Direction du CNPE a décidé de requalifier cet évènement au niveau 1 de l'échelle INES.
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Sur le site de l'ASN : les déclarations d'incidents