EDF acquiert des terrains près des centrales nucléaires

31/10/2018 09:59

Communiqué du 31 octobre 2018 du réseau Sortir du nucléaire

  • Nous appelons les propriétaires fonciers sollicités à ne pas vendre leurs terrains à EDF et ainsi à ne pas conforter les projets de l’entreprise, qui cherche à imposer sa loi et faire perdurer le nucléaire. 

  • Nous appelons également les élus locaux à ne pas se laisser berner. Quand EDF aura acquis les terrains, ceux-ci n’auront plus leur mot à dire, et encore moins la population.

  • Nous appelons les citoyens, paysans, protecteurs de l’environnement, acteurs du tourisme et des énergies renouvelables, à faire échec à toutes les tentatives d’EDF de relancer le nucléaire pour de nouvelles décennies.

  • Nous dénonçons également l’implication de la SAFER, qui se charge des études en vue des acquisitions et des contacts avec les propriétaires (du moins en région Centre-Val de Loire). Alors que celle-ci est censée « [œuvrer] prioritairement à la protection des espaces agricoles, naturels et forestiers » (Cf article L 141-1 du code rural) , elle sort totalement de son rôle en favorisant les projets nucléaires d’EDF. Le pessimisme des agriculteurs concernés laisse deviner une pression insidieuse pour céder leurs terrains.

Alors que l’EPR de Flamanville est un fiasco avéré, envisager de nouveaux réacteurs est une aberration environnementale, énergétique et économique, qui mettrait un coup d’arrêt à toute transition énergétique digne de ce nom.

L'article complet

Contact presse : Pierre Combaz - 06 65 48 36 58

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Acquisition de terres agricoles autour des centrales nucléaires et projets edf  

EXCLUSIF. Projet EPR à St-Laurent-des-Eaux (Loir-et-Cher) : les agriculteurs préparent déjà la résistance,

140 hectares achetés à Belleville-sur-Loire

EDF cherche actuellement à acquérir des terres autour des 19 centrales nucléaires existantes pour savoir où les projets d'EPR seraient techniquement possibles et voir où ils rencontreraient le moins de résistance politique. Près de 140 hectares viennent d'êtres achetés près de la centrale de Belleville-sur-Loire (Cher) et à Chinon (Indre-et-Loire), les élus qui élaborent le schéma de cohérence territoriale ont été priés de réserver 120 hectares autour de la centrale.