Communiqué de presse : DAMPIERRE-EN-BURLY, 40 ans ça suffit !
40 ans ça suffit : Greenpeace et le Réseau Sortir du nucléaire dénoncent le vieillissement de la centrale de DAMPIERRE-EN-BURLY
Samedi 26 juin 2021, les groupes locaux de Greenpeace France et du Réseau “Sortir du nucléaire” se mobilisent à GIEN, et dans plusieurs villes de France, pour dénoncer les risques liés à la prolongation de la durée de fonctionnement des centrales nucléaires au-delà de 40 ans [1].
RDV à 11h, place du marché, 1 rue de la Fabrique à GIEN
contact : Françoise 06 64 33 91 29 – Bernadette 07 83 07 67 90
Alors que les deux tiers des réacteurs français auront atteint cet âge critique d’ici 2025, un stand d’information permettra au public de se renseigner sur l’état des installations, les failles techniques détectées ou encore le coût et l’ampleur des travaux à envisager pour les maintenir en vie.
À l’aide d’une prise géante installée à proximité, les citoyens et citoyennes seront notamment invités à “Débrancher la centrale de Dampierre » pour demander une réduction de la part du nucléaire en France au profit de plus de sobriété énergétique et du développement d’énergies vertes et renouvelables.
Le même jour, plusieurs mobilisations contre les centrales périmées se dérouleront en France, notamment à Montélimar à proximité de la centrale du Tricastin [2], où une grande marche citoyenne est organisée. Cette journée sera aussi l’occasion d’apporter un large soutien aux 34 activistes de Greenpeace qui seront jugé·es le 29 juin devant le tribunal correctionnel de Valence, suite à une action de désobéissance civile pour dénoncer la vétusté et la vulnérabilité de la centrale du Tricastin dans la Drôme. En février 2020, ces 34 activistes avaient pénétré sur le site et entamé son démantèlement symbolique pour exiger un calendrier précis de fermeture des vieux réacteurs et une reconversion des travailleurs du nucléaire [2].
Pour nos associations :
“Après plus de 40 ans de fonctionnement, nos centrales sont périmées. La stratégie du risque d’EDF et de l’État, qui consiste à prolonger des installations vétustes coûte que coûte, met en danger la population et l’environnement. Face à cette fuite en avant, les actions non violentes de Greenpeace sont nécessaires et légitimes. Ces activistes ont agi dans l’intérêt général pour alerter sur des risques réels.”
Notes aux rédactions :
[1] Pourquoi 40 ans ?
Initialement, les réacteurs de 900 MW et 1300 MW ont été conçus pour une durée de vie technique ne dépassant pas 40 ans. Le vieillissement de leurs équipements peut être combattu, et ses effets retardés, mais il dégrade inéluctablement la performance de certains éléments tout en augmentant le risque de défaillance des équipements.
Plus d’informations ici.
[2] Pourquoi Tricastin ?
La centrale du Tricastin est une centrale à haut risque. Elle présente de nombreuses failles techniques, notamment au niveau de la cuve du réacteur n°1. Ce réacteur est aussi le premier à passer sa quatrième visite décennale, processus qui devrait aboutir à un feu vert de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) pour une prolongation de dix ans de son fonctionnement.
Contact presse :
Greenpeace France (procès) : Guillaumine Lickel glickel@greenpeace.org
Réseau Sortir du Nucléaire (national) : Charlotte Mijeon charlotte.mijeon@sortirdunucleaire.fr