Cantrale de Cruas - des militants Greenpeace s'introduisent sur le wite
Ce matin, à 6h20, une vingtaine de militant-e-s de Greenpeace France se sont introduit-e-s dans la centrale nucléaire de Cruas-Meysse, en Ardèche, pour alerter sur l’extrême vulnérabilité des piscines d’entreposage de combustible usé. Certain-e-s ont escaladé un de ces bâtiments, accolé au réacteur 4, d’autres ont laissé des empreintes de mains sur le bâtiment lui-même pour démontrer son accessibilité.
Malgré l’alerte lancée par Greenpeace France, avec la remise d’un rapport d’experts indépendants sur la sécurité nucléaire aux autorités compétentes sur le sujet, et la démonstration faite par les militant-e-s de Greenpeace à la centrale de Cattenom, il n’y a pas eu de signe d’une véritable prise en compte du problème.
Les militant-e-s de Greenpeace France se sont donc à nouveau introduit-e-s dans une centrale nucléaire, cette fois ci sur le site de Cruas-Meysse, afin de dénoncer la fragilité des piscines d’entreposage de combustible usé. Alors que ces bâtiments sont ceux qui contiennent le plus de radioactivité dans une centrale nucléaire, ils ne sont pas assez protégés face au risque d’attaques extérieures.
EDF continue de nous enfumer en prétendant que la sécurité de ses installations est assurée. C’est terriblement préoccupant : en France, près de 2/3 de la population habite à moins de 75 km d’une centrale nucléaire. EDF doit sortir de l’attentisme et entreprendre les travaux nécessaires à la sécurisation des installations les plus fragiles, en particulier des piscines d’entreposage de combustible usé.
Les activités d’EDF et le manque de mesures prises pour sécuriser les installations nucléaires font courir un risque inacceptable à des millions d’européen-ne-s. Allemagne, France, Belgique, Luxembourg, Suisse : nous sommes tous concernés par le risque nucléaire. Nous avons le droit d’être en sécurité : demandons à EDF d’agir !