Arrêt automatique du 10 mars du réacteur 2 : un joint du condenseur déchiré
L’arrêt automatique de l’unité de production n° 2, intervenu le 10 mars dernier, est lié à la perte du vide au condenseur, situé dans le circuit secondaire, partie non nucléaire de l’installation.
La vapeur sert à faire tourner la turbine. Après son passage dans la turbine, la vapeur du circuit secondaire doit être condensée avant d’être renvoyée dans les générateur de vapeur. Cette opération est effectuée via un « condenseur » , échangeur de chaleur avec la source froide, dans notre cas la Loire. Ce condenseur, composé de tubes, nécessite pour fonctionner d’être au vide (environ 50 mb par rapport à la pression atmosphérique qui est d’environ 1bar). Afin de maintenir le vide, le condenseur est relié à la turbine par un joint en élastomère.
Une déchirure de ce joint est apparu sur le condenseur de l’unité de production n°2, ce qui a entrainé la repressurisation du condenseur.
Les protections du réacteur n’autorisent pas le fonctionnement de l’unité lorsque le vide au condenseur n’est pas acquis, et provoque alors de manière préventive l’Arrêt Automatique du réacteur. (source EDF, via la CLI)