Médiapart, 26 décembre 2021, Jade Lindgaard :
"Une énorme quantité de tritium, un isotope radioactif de l’hydrogène, a été mesurée dans les eaux souterraines de l’unité de production d’électricité. EDF et l’autorité de sûreté assurent que la fuite est circonscrite. Mais les liquides contaminés de cette centrale, l’une des plus vieilles de France, se retrouvent inévitablement dans l’environnement. "
28 900 Bq par litre d'eau mesurés le 12 12 2021 par EDF !
Pour prendre la mesure de l’énormité de ce chiffre, il faut avoir en tête que le« bruit de fond », c’est-à-dire la quantité normale de tritium dans les eaux souterraines non contaminées, est compris entre 1 et 2 Bq/L, selon un rapport de la Commission de recherche et d’information indépendante sur la radioactivité (Criirad).
Article...
Après dix-huit ans de tergiversations, Bruxelles a décidé de sortir du nucléaire d’ici à 2025. Une décision déjà prise par l’Italie et l’Autriche.
Cette fois, c’est fait. La décision de fermer d’ici à 2025 les deux centrales nucléaires de Belgique a été formellement prise par le gouvernement. Au total, sept réacteurs installés entre 1975 et 1985 dans deux centrales, à Doel et Tihange, vont cesser de tourner.
Article La Croix du 23/12/2021
Communiqué de la CRIIRAD du 22 12 2021.
L’Autorité de Sûreté Nucléaire finlandaise STUK a donné son accord au démarrage de la réaction nucléaire et des essais à faible puissance pour le réacteur EPR OL3 construit avec beaucoup de difficultés par le consortium Areva Siemens à Olkiluoto. Le démarrage est intervenu ce mardi 21 décembre 2021 avec 12 ans de retard par rapport au projet initial et avec un budget multiplié par 3.
Suite aux récentes interrogations de la CRIIRAD concernant les graves dysfonctionnements de l’EPR Taishan 1 (Chine) qui pourraient remettre en cause la sûreté de toute la filière, le retour d’expérience est nécessaire avant toute mise en service de nouveaux réacteurs EPR.
Dans son mémorandum du 16 décembre 2021, STUK affirme que : « l'apparition de fuites de combustible à OL3 pour la même raison [qu’à Taishan] est peu probable,...
Non, le nucléaire et le gaz ne doivent donc pas être classés comme investissements durables dans le cadre de la taxonomie de l'UE !
Pétition européenne à signer !
181 700 signatures !
Non, le production d’électricité à partir du charbon et du lignite n’a pas augmenté en Allemagne du fait de la sortie du nucléaire, au contraire, elle a décru, tout comme la production à partir de l’ensemble des combustibles fossiles.
Oui, la production d’origine renouvelable a plus que compensé, et de loin, la baisse de la production d’origine nucléaire.
Non, l’Allemagne n’a pas été importateur net d’électricité de la France. Bien au contraire, les échanges d’électricité se font en sa faveur depuis 2006.
Le 12 mars 2020 par Bernard Laponche.
Cet article, sur la base des données Eurostat, présente l’évolution de la consommation et de la production d’électricité en Allemagne de 1990 à 2018, avec une particulière attention portée à la période 2000-2018.
Lire ici l'article très complet et détaillé.
Communiqué commun du Réseau "Sortir du nucléaire" et des associations Sortir du nucléaire Bugey, Sortir du nucléaire Isère et Rhône-Alpes sans nucléaire.
Communiqué du 7 décembre 2021.
Il y a 4 ans, les négligences d’EDF ont entraîné une pollution radioactive des eaux souterraines sous la centrale nucléaire du Bugey, située à 35 km de Lyon. Condamnée suite à l’action en justice engagée par nos associations, EDF avait fait appel de cette décision. Ce 7 décembre, la cour d’appel de Lyon a confirmé la condamnation d’EDF. Cette pollution ne restera pas impunie !
Quand négligences et mauvaise maintenance mènent à la pollution radioactive des eaux souterraines.
En décembre 2017, à la centrale du Bugey, EDF a détecté une concentration anormale de tritium (substance radioactive pouvant provoquer de graves dommages à l’ADN) [1] dans la nappe phréatique. Des pics allant jusqu’à...
612 exposants, 83 pays, 18000 participants, 3800 rendez-vous d'affaires... pendant 3 jours, au salon World Nuclear Exhibition 2021, 4ème édition du plus grand salon mondial du nucléaire civil.
Le nucléaire saisit le changement climatique pour justifier de sa nécessité de croissance. Le thème de cette année ? « L’industrie du nucléaire, un acteur clé pour une société bas carbone et un avenir responsable ».
Lire l'article de Reporterre, du 1er décembre 2021, ici.
"Les fuites de gaz radioactifs survenues au sein de la centrale nucléaire de type EPR de Taishan, en Chine, sont potentiellement dues à un défaut de conception de la cuve du réacteur"... sic la CRIIRAD....
"le travail d’inspection du combustible et de la cuve du réacteur est toujours en cours."
article du 29 novembre 2021 de Reuters
Incident nucléaire à l'EPR de Taishan 1 (Chine)
Vidéo explicative de la CRIIRAD, ici
EPR de Taishan : défaut potentiel de conception de l'EPR ?
"Les fuites de gaz radioactifs survenues au sein de la centrale nucléaire de type EPR de Taishan, en Chine, sont potentiellement dues à un défaut de conception de la cuve du réacteur"... sic la CRIIRAD....
"le travail d’inspection du combustible et de la cuve du réacteur est toujours en cours."
article du 29 novembre 2021 de Reuters
Incident nucléaire à l'EPR de Taishan 1 (Chine)
Video explicative de la CRIIRAD, ici
Ce 12 novembre 2021, Le Monde a dévoilé la plainte déposée par un cadre d’EDF au sujet d’une grave affaire de dissimulation d’informations et d’intimidation pour l’empêcher d’en faire état.
Les faits évoqués dans cet article, qui traduisent le décalage entre la réalité du nucléaire et la communication lénifiante de cette industrie s’autoproclamant propre et sûre, ne doivent pas être considérés comme des cas isolés. Faisant écho à d’autres événements déjà survenus sur le parc nucléaire français, ils confirment l’impasse d’un système de contrôle de la sûreté reposant sur le postulat de la bonne foi de l’exploitant.
Cette situation doit mener à s’interroger sur l’état réel des centrales françaises, alors qu’EDF entend les pousser coûte que coûte au-delà de leur durée de fonctionnement prévue.
Lire l'article complet du réseau, ici.
Un article du Canard enchainé du 17 novembre.
Malgré l'annonce faite il y quelques mois d'attendre le démarrage de l'EPR Flamanville* avant de prendre une décision, Macron annonce le projet de la construction lors de son allocution du 9 novembre à la télévision...
Lire l'article du 10 novembre 2021 de Reporterre, ici.
*en 2022, si tout va bien...
Une autre associaiton pointe du doigt la pollution chimique engendrée par le nucléaire. Selon l’association Robin des bois, l’usine de retraitement de déchets radioactifs de La Hague, en Normandie, polluerait autant qu’une porcherie industrielle de 100 000 porcs. Elle déverse chaque année 2 000 tonnes de nitrates directement dans la Manche, et « Au-delà du nitrate, chaque année, 100 tonnes de nitrite sont déversées dans la mer, 2 900 tonnes de phosphore total, 2,7 tonnes de phosphate de tributyle, sans compter aussi les métaux lourds, le plomb, le mercure, le zinc, énumère Pierre Barbey, conseiller scientifique bénévole au sein de l’ACRO (Association pour le Contrôle de la Radioactivité dans l’Ouest), spécialiste de la radioprotection et membre du Haut Comité pour l’Information, la Transparence et la Sécurité Nucléaire (HCTISN).
Lire...
En mai 2021, l’ASN a publié un fascicule intitulé "Guide pratique pour les habitants d’un territoire contaminé par un accident nucléaire".
On y apprend que "finalement, un accident nucléaire — quel qu’il soit, ni sa nature ni son ampleur ne sont précisées dans le guide — est tout à fait vivable. Il suffit de respecter certaines règles, toujours les mêmes, martelées tout au long du document : avoir une bonne hygiène de vie et suivre les consignes des pouvoirs publics.
Si vous tombez malade, ce sera votre faute : vous n’aurez pas scrupuleusement testé les aliments et les jardins avec votre dosimètre, vous n’aurez pas tenu compte des interdictions d’aller dans tel parc ou dans telle forêt. Il faudra restreindre vos déplacements, adopter « une alimentation industrielle » et surtout croire les pouvoirs publics dont vous devenez l’otage jusque dans le moindre aspect de...
Depuis 2020, le gendarme du nucléaire alerte sur cette saturation des piscines de refroidissement des combustibles usés de la Hague qui pourrait bloquer progressivement tous les réacteurs, selon l'IRSN. EDF doit y construire une nouvelle piscine d’entreposage centralisée, mais elle ne sera pas opérationnelle avant 2034.
Article TendanceOuest, Publié le 28/10/2021
Pavé dans la mare par le CSS, groupe d’experts de haut niveau qui vient de publier un rapport très critique sur le nucléaire : « L’énergie nucléaire pose des questions environnementales, éthiques, de santé et de sécurité. En sortir est possible pour la Belgique, y compris en matière climatique. Prolonger deux réacteurs n’est pas sans risque »
« L’énergie nucléaire, telle qu’actuellement déployée, ne répond pas, sur le plan environnemental, éthique et sanitaire, aux principes du développement durable »
Le gouvernement belge doit décider dans le courant du mois de novembre de la fermeture partielle ou totale des réacteurs nucléaires belges à l’horizon 2025.
Un arrêt progressif entre 2022 et 2025 des sept réacteurs nucléaires de Doel et de Tihange est prévu par l’exécutif belge actuellement en place, sous réserve que la sécurité d’approvisionnement électrique du pays soit...
Le 26 oct. 2021 - Par la députée Emilie Cariou :
"En tant que membre de la Commission des finances, membre de l’OPECST et co-rapporteure du PNGMDR, je mène, depuis plus de 4 ans des auditions sur l’ensemble des sujets relatifs au nucléaire civil. D’audition en audition, les questions se suivent et se ressemblent. Les réponses des autorités compétentes aussi.
Les alertes sur le manque de personnel nécessaire à la réalisation de travaux de maintien ou de démantèlement sont récurrentes.
Le volume de déchets à traiter n'a pas été actualisé suite à l'abandon du projet ASTRID en 2019, et à l'absence du Plan National de Gestion des Matières et des Déchets Radioactifs (PNGMDR).
Les coûts pour l’ensemble de l’industrie semblent également largement sous-évalués.
La transparence financière est, à mon sens, la condition sine qua non à la démocratie, car, en matière de nucléaire...
"C’est cette histoire, notre histoire, que raconte le film Notre terre mourra proprement, qui sortira d’ici la fin de l’année.
Nous sommes quelques-unes et quelques-uns à avoir donné notre témoignage, pour rappeler, au moment où l’État s’apprête à passer outre les centaines de milliers de personnes qui ont résisté à l’Andra depuis des décennies, la violence et le mépris avec lesquels la nucléocratie a cherché à corrompre nos pays.
Par cette tribune, nous, "les vieux fourneaux" de la lutte contre les déchets nucléaires, avertissons l’Andra de notre retour prochain dans l’Est pour nous rappeler à son bon souvenir !"
Lire la tribune sur Reporterre
Présentation du film ici
En voilà un secret bien mal gardé. Greenpeace France a découvert en janvier dernier qu’Orano (anciennement Areva) avait repris son trafic de déchets radioactifs vers la Russie.
Signer la pétition pour mettre un terme à ce trafic radioactif.
Enquête en Pays de la Loire de Damien Renault et Préface de Michèle Rivasi - Editions l'Harmattan
Les subventions aux entreprises par les États et les collectivités territoriales, ou « aides d'État », sont fortement encadrées par la législation européenne et ses déclinaisons nationales.
À l'issue d'une enquête consacrée aux entreprises du nucléaire, en particulier du nucléaire militaire, qui reçoivent des subventions du Conseil régional des Pays de la Loire, il semble que cette collectivité territoriale ne respecte pas la réglementation sur les aides d'État en matière de recherche, développement et innovation (RDI).
L'enjeu est important car ce subventionnement, qui prétend servir au développement des énergies renouvelables, sert en réalité de rente à des industriels d'un secteur en déclin.
Cette question du subventionnement des entreprises du nucléaire se pose...
Article de Fabrice Nicolino, ici · Mis en ligne le 3 mai 2021 -
EDF est en faillite et fourgue des réacteurs EPR un peu partout. Le projet indien Jaitapur vient d'être relancé par une visite de la ministre Barbara Pompili, suivie de Jean-Yves Le Drian. Derrière le rêve de la plus grande centrale nucléaire du monde, un sac de nœuds rempli de folie.
Article de Magcentre du 4 mai 2021, à lire ici en entier.
L’électricité nucléaire aura-t-elle encore une place dans le mix énergétique de demain ?
C’est une question qui divise aujourd’hui la société française, entre ceux qui mettent en avant cette énergie décarbonée et les emplois qu’elle génère et ceux qui alertent sur les déchets et un risque d’accident nucléaire majeur. D’où la nécessité d’un examen approfondi des avantages et des inconvénients de l’atome, d’autant que notre région compte 4 centrales nucléaires.4
Un Accident, ça donne envie de Faire PPI : à lire !
Pourquoi donc se préparer à un accident ?
Gérer l’alerte avant le PPI
Gestion au cœur de la centrale
Vis ma vie de riverain
Le PPI a bien été absorbé
Le PPI, mais pas que
Ca planifie à tous les étages
En France, 35 ans après la catastrophe, la désinformation est plus que jamais à l’œuvre.
Communiqué de la CRIIRAD du 22/04/2021.
Des articles toujours plus nombreux réécrivent l’histoire du «MENSONGE DE TCHERNOBYL», le réduisant à une simple caricature qu’ils s’empressent ensuite de dénoncer.
La mauvaise foi de certains auteurs est patente mais leur influence s’étend désormais à certains grands médias. Il est donc temps de faire face au révisionnisme ambiant : le mensonge de Tchernobyl n’est pas un mythe construit par des adeptes de la théorie du complot.
Lire ici le communiqué de la CRIIRAD.
Des déclarations choquantes, dépourvues de tout fondement scientifique, sur l’impact de l’accident en Union soviétique.
Le mensonge de Tchernobyl – V1
Affirmations erronéesdu SCPRI, service officiel dépendant du ministère de la Santé, en charge de l’évaluation des risques...
Harcèlement moral ou sexuel, brimades, discriminations, suicides… La vie quotidienne à EDF est un enfer pour de nombreux salariés. Une situation parfaitement connue de la direction générale depuis plus de 20 ans, sans aucun changement dans les méthodes de management. Un récent procès et une enquête pourraient changer la donne.
par Thierry Gadault. sur https://www.blast-info.fr/ : ENQUETE à LIRE ABSOLUMENT ! du 10.04.2021
Témoignages :
Sylvie, ex-manager et chef de projet, EDF/SEISO, Toulouse
Michel, technicien, centrale nucléaire de Saint-Laurent-des-Eaux
Sophie, chimiste, centrale nucléaire du Blayais
Maurice, technicien, EDF hydroélectricité, Annecy
Alain, électricien, EDF hydroélectricité, Lyon
Jean-Michel, technicien de laboratoire, EDF LAM, Saint-Denis
Non, le nucléaire n'est pas incontournable pour une société bas carbone !
Le 8 avril 2021, les associations Réseau “Sortir du nucléaire“ et Sortir du nucléaire Bugey ont déposé plainte devant le Jury de Déontologie Publicitaire au sujet de la publicité « Nucléaire, une énergie nécessaire » en ligne sur le site d’EDF.
L'article du réseau ici et La plainte
Et que dire quand EDF fait du greenwashing ici à Belleville sur Loire ?
"UNE DÉMARCHE ÉCO-RESPONSABLE AVEC L’ÉCO-PÂTURAGE " ?
et ceci : "Fidèle à son engagement d’industriel respectueux de l’environnement et de la préservation de la biodiversité" ? Et l'extraction de l'uranium ? Les rejets perpétuels dans l'air et dans l'eau de la Loire ? Les ouvriers confrontés aux contaminations ? Edf les oublie !
et encore cela : "une démarche de développement durable" ?? ah, oui, c'est sûr que la radioactivité est très durable !...
Le nucléaire, éligible pour les investissements verts ? Une aberration environnementale et climatique, reposant sur un raisonnement cynique et malhonnête !
Communiqué du 2 avril 2021 du réseau.
Le Réseau “Sortir du nucléaire“ dénonce les tentatives de la France et du lobby industriel du nucléaire pour inclure cette technologie dans le projet de taxonomie (classification) européenne censé définir les investissements « verts ».
En faisant la promotion du nucléaire au niveau européen, la France sabote la lutte contre le changement climatique
Alors que le nucléaire est jusqu’ici exclu des investissements « verts » en raison de ses impacts environnementaux, la France a recours aux pires stratégies pour créer un rapport de force favorisant son inclusion. Déjà, lors du Conseil européen de décembre 2019, elle n’avait pas hésité à s’allier avec des États...
Invité à témoigner (sous serment) en mai 2018 lors de la commission d’enquête parlementaire sur la sûreté et la sécurité des installations nucléaires, Gilles Reynaud, chef de chantier chez Orano, et syndicaliste chez SUD Energie, s'est vu sanctionné d'une mise à pied de 5 jours,1 mois après son audition à cette commission, par son employeur Orano DS.
C'est pourquoi, ce syndicaliste a saisi le conseil des prud'hommes.
Gilles Reynaud, salarié du nucléaire depuis 33 ans, veut être libre d’exprimer ses opinions syndicales et politiques, même à l’extérieur de l’entreprise. Car il dénonce et critique la sous-traitance dans l’industrie du nucléaire depuis plusieurs années : des temps de travail qui ne cessent de se réduire pour une même tâche, non-déclaration des accidents du travail, course au “nucléaire low cost” comme il le définit lui-même.
Son blog :...
Pour la date anniversaire de la catastrophe de Fukushima, l’ASN, l’IRSN et l’ANCCLI viennent de créer un site internet dédié à cette question !
Préparez-vous à un retour en zone contaminée en cas d'accident !!!
Celui-ci devient de plus en plus probable !?....
Avec une "jolie" vidéo "pédagogique" explicative !!
- une affirmation de la grande probabilité de l'accident
- la gestion sera confiée aux élus locaux ! Cela peut en faire réfléchir quelques-uns ! notamment les futurs/nouveaux élus !!
C'est ici : post-accident-nucleaire.fr
C'est ce que révèle l'étude de Disclose et Interprt, en collaboration avec le programme Science & Global Security de Université de Princeton, aux Etats-Unis.
Environ 110 000 personnes ont été dangereusement exposées à la radioactivité, soit la quasi-totalité de la population des archipels à l’époque.
Les essais à l’air libre, les tests les plus contaminants du programme nucléaire français, ont été menés à 46 reprises entre 1966 et 1974.
Sur papier, des précautions étaient prises pour que les retombées radioactives n’affectent pas des lieux habités, mais l’enquête a démontré que l’armée allait de l’avant avec ses explosions même lorsque les vents soufflaient en direction des villes et villages.
De tous les habitants touchés par les retombées radioactives, ce sont les jeunes enfants qui ont été les plus affectés. Ils l’ont notamment été en consommant de l’eau potable provenant de...
Webinaire du samedi 6 mars 2021.
Deux intervenantes japonaises et quatre intervenants japonais, chacun à travers un prisme différent, ont décrypté la situation de 2021 au Japon, 10 ans après la catastrophe nucléaire dont le pays a été victime.
Partie 1 : https://www.youtube.com/watch?v=hcjDLHYN_zM
Partie 2 : https://www.youtube.com/watch?v=BbxNnPweMds
Webinaire CRIIRAD du samedi 6 mars 2021
Il y a 10 ans au Japon : un accident majeur survenait à la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi, à la suite d’un tremblement de terre et d’un tsunami.
Des citoyens japonais s’organisaient pour comprendre les impacts sanitaires et tenter de mieux assurer leur propre protection en dépit des discours rassurants des autorités. La CRIIRAD s'était alors rapidement mobilisée afin de les soutenir. Mais les impacts d’une telle catastrophe, toujours en cours, sont durables.
10 ans après, les citoyens japonais doivent en supporter les conséquences sanitaires et sociales. Quelles réalités font suite à une telle contamination ? A quels enjeux la population japonaise est-elle toujours confrontée ?
La CRIIRAD a réuni 7 experts japonais et français afin d'analyser la situation de 2021 et de répondre à vos questions.
Partie 1 du webinaire :...
Communiqué de presse Greenpeace
Fukushima : 10 ans après la catastrophe, aucune centrale française n’est à niveau
Le 9 mars 2021
Après la catastrophe de Fukushima, les autorités françaises s’étaient donné dix ans pour tirer toutes les leçons de l’accident le plus grave survenu dans une centrale nucléaire depuis Tchernobyl. Pourtant,...
Masse de corium des 3 cœurs : 880 tonnes
évacuation : Le 11 mars, dans le rayon de 2 km puis 3 km autour de la centrale - 12 mars : rayon de 10 km puis 20 km - 25 mars : recommandation d’une évacuation volontaire dans un rayon de 20 à 30 km. (Tokyo, à 200 km, a failli être évacuée !).
470 000 personnes en hébergements d’urgence au début.
164 865 personnes déplacées durablement.
46 956 travailleurs du nucléaire ont été exposés dont 42 244 sous-traitants (près de 9000 ont reçu une dose cumulée comprise entre 50 et 100 mSv. Dans les premiers mois, la limite de dose a été montée à 250 mSv, au lieu de 20 mSv par an en temps normal.
Rejet de l’eau contaminée dans l’océan Pacifique : en avril 2011, les rejets ont atteint 20 000 fois l’autorisation de rejet annuel !
Plus de 1000 citernes d’eau stockées (1,24 millions de...
Conditions de poursuite de fonctionnement des réacteurs de 900 MW
"Une décision clairement positive, après une longue instruction démarrée en 2013 avec EDF, de nombreuses concertations et des échanges avec le public. Elle ouvre la perspective de la poursuite de fonctionnement de ces trente-deux réacteurs, les plus anciens, à l’issue de leur quatrième visite décennale." sic le directeur Bernard Doroszczuk de l'ASN.
"Ces quatrièmes visites décennales des réacteurs de 900 MW, lancées en 2019 et programmées jusqu’en 2031, comportent par ailleurs un examen de conformité approfondi, avec une vérification plus poussée cette fois des installations dont le vieillissement pourrait générer des risques. Notamment des équipements non remplaçables (cuve réacteur, enceinte, etc.) pour s’assurer qu’ils peuvent fonctionner dix ans de plus."
"...rendre plus robustes les réacteurs de...
Alors que les vents chargés de poussières en provenance du Sahara, survolent à nouveau l’Europe cette semaine, des analyses réalisées par l’ACRO montrent que celles- ci contiennent des résidus de pollution radioactive datant des essais de la bombe atomique pratiqués par la France dans les années 60.
Pourquoi parler aujourd’hui – 60 ans plus tard – de ces essais nucléaires du Sahara ?
Le 6 février dernier, une large partie de la France a été l’objet d’un phénomène météorologique apportant des vents chargés de sable et de fines particules en provenance du Sahara.
L’épisode du 6 février constitue une pollution certes très faible mais qui s’ajoutera aux dépôts précédents (essais nucléaires des années 60 et Tchernobyl).
Cette pollution radioactive – encore observable à de longues distances 60 ans après les tirs nucléaires – nous rappelle cette situation de contamination radioactive...
Un problème récurrent depuis des années
29 novembre 2021 - Article du réseau
L’acide utilisé pour traiter l’eau de refroidissement de la centrale nucléaire de Chooz (Grand Est) a fortement attaqué le revêtement de protection. Au point d’aller ronger le béton sous-jacent qui fait office de barrière avec l’environnement. Le problème est récurrent depuis 2019 sur le site, mais EDF ne semble pas savoir comment le traiter.
Pour traiter l’eau qui va refroidir une partie de ses centrales nucléaires, EDF utilise de l’acide sulfurique, de l’eau de javel et de l’ammoniaque. Le but est de limiter le développement du tartre et des agents pathogènes type amibes ou légionelles qui adorent les milieux humides et chauds. Mais le réservoir du système de traitement chimique des 2 réacteurs de Chooz est mis à mal par ces produits. Au point que le carrelage anti-acide a été retrouvé décollé. Les...
Des quantités importantes de poissons s’engouffrent dans les prises d’eau en bord de mer de la centrale nucléaire, où est puisée l’eau nécessaire au refroidissement des réacteurs. Ils se sont agglutinés dans des « tambours filtrants », de gigantesques filtres d’un diamètre de plus de vingt mètres par lesquels l’eau est acheminée à la centrale.
L’afflux des alevins est tel qu’il provoque l’arrêt complet des quatre réacteurs de 1300 MW de la centrale nucléaire de Paluel, mercredi dans la soirée, et ceci, alors qu’EDF, la même journée, avait mis en scène pour la presse, la FARN, l'équipe de choc (unité de secours d’EDF) qui doit intervenir en cas de gros pépin, et doit éviter l’accident nucléaire majeur, en fournissant l’eau et l’électricité qui manqueraient aux réacteurs, en cas notamment de catastrophe naturelle !! ...
Lire l'article source "Le journal de l'energie"
Selon le tribunal, l’ARN n’a pas respecté ses propres recommandations qui appellent à prendre en compte le risque de puissant séisme pour renforcer la sûreté des réacteurs.
Un verdict salué par les plaignants qui ont appelé à l’arrêt immédiat de l’ensemble des réacteurs « présentant un danger » dans le pays.
https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/12/06/au-japon-la-justice-invalide-pour-la-premiere-fois-une-autorisation-de-relance-de-reacteurs-nucleaires_6062411_3244.html
La mise en service de l'ICEDA (Installation de Conditionnement et d'Entreposage de Déchets Activés), sur le site nucléaire du Bugey dans l’Ain, va générer de nombreux transports de matières et déchets radioactifs sur nos routes et voies ferrées, dans nos villes et villages, du Nord au Sud et d’Ouest en Est, à moins que ce soit l’inverse !
Historique de l'action.
Pétition à signer : ici
En coulisses, l’État prépare le financement de six nouveaux réacteurs EPR
6 novembre 2020 / Thierry Gadault (Reporterre)
https://reporterre.net/En-coulisses-l-Etat-prepare-le-financement-de-six-nouveaux-reacteurs-EPR?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=nl_hebdo
un coûteux fait accompli en catimini : article du réseau Sortir du nucléaire du 6 novembre 2020
https://www.sortirdunucleaire.org/Construction-de-nouveaux-reacteurs-EPR-le
18 octobre 2020
https://www.planete-business.com/2020/10/18/edf-entrevoit-des-progres-dans-son-plan-pour-revigorer-lindustrie-du-nucleaire/
“Soutenus par ce plan d’excellence, nous avons l’intention d’obtenir rapidement des résultats dans toutes les entreprises et les centrales faisant partie de l’industrie nucléaire”,a déclaré M. Lévy. “Notre objectif est d’être à la hauteur de nos projets actuels et futurs, tant...
Publié le 29/10/2020 par EDF :
Mercredi 28 octobre à 16h10, l’unité de production n°1 de la centrale de Saint-Laurent a été reconnectée au réseau électrique national. Le réacteur s’était automatiquement mis à l’arrêt le 26 octobre suite à l’ouverture intempestive d’un disjoncteur lors d’une activité de maintenance.
Cet événement n’a pas eu d’impact sur la sûreté de l’installation et sur l’environnement.
Article du réseau :
Un arrêt automatique n’est jamais anodin puisqu’il s’agit d’un dispositif qui se déclenche lorsqu’un dysfonctionnement est détecté par les systèmes de surveillance du réacteur nucléaire. EDF annonce être en cours de diagnostic. Celui-ci sera communiqué quelques jours plus tard : une opération de maintenance qui a déclenché un disjoncteur. De quoi questionner la rigueur de préparation et de réalisation des activités sur l’installation nucléaire.
Mesuré grâce aux moyens de contrôle de la centrale dans la Loire, le rejet a atteint 140 bq/l, au lieu des 20 à 50 Bq/l attendus et habituels pendant de tels rejets. (La limite réglementaire est justement de 140 Bq/l, ce qui permet à EDF de dire - très clairement - dans son communiqué que l’activité calculée dans l’eau de la Loire est conforme aux limites réglementaires. Des limites réglementaires qui pourraient être remises en question, au vu de la dégradation environnementale globale).
Pendant 48 heures, du 19 au 21 septembre, le contenu de cuves d’effluents radioactifs, c’est-à-dire des eaux radioactives contenant notamment du tritium (un isotope de l’hydrogène), ont été reversées dans la Loire à un débit supérieur à ce qu’il aurait dû être pour respecter la réglementation : "erreur d’analyse du réservoir de collecte d’effluents liquides" selon EDF.
Notons...
"Les matières radioactives sont des substances pour lesquelles une utilisation ultérieure est prévue ou envisagée. Si tel n’est pas le cas, elles doivent être considérées comme des déchets radioactifs et disposer d’une filière de gestion sûre". (Autorité de Sûreté Nucléaire - le 08/10/2020).
Il y aurait bien plus de déchets radioactifs en France que ce que prétend l’inventaire officiel.
"Au regard des principes d’appréciation du caractère valorisable des matières rappelés dans son avis, l’ASN estime indispensable qu’une quantité substantielle d’uranium appauvri (318 000 tonnes d’uranium appauvri sont actuellement entreposées) soit requalifiée dès à présent en déchet. L’ASN estime par ailleurs que, sauf élément probant à fournir rapidement par leurs propriétaires, les substances thorifères devraient être requalifiées en déchets.
L’ASN estime que la qualification actuelle des...
Document présenté au HCTISN le 28 09 2020 : ENTREPOSAGE DES COMBUSTIBLES USES.
Le projet est bien confirmé. La Hague aussi.
"Les travaux réalisés amènent à privilégier aujourd’hui une implantation à La Hague(Manche), à proximité du site industriel Orano. Le site de La Hague présente des caractéristiques techniques favorables. Cette implantation a aussi l’avantage de minimiser le nombre de transports d’emballages de combustibles usés." (EDF)
Dépôt de DAC (Demande d’autorisation de création) prévu fin 2022 pour une mise en service en 2034.
https://www.hctisn.fr/IMG/pdf/Presentation_EDF__Piscine_HCTISN_28_09_2020_cle8112b8.pdf
Flamanville : EDF veut faire de l’EPR un déchet nucléaire... avant même de pouvoir garantir son fonctionnement
Publié le 2 septembre 2020, Greenpeace.
L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a annoncé ce lundi qu’EDF avait sollicité son autorisation pour la mise en service partielle du nouveau réacteur nucléaire de Flamanville. EDF souhaite livrer et entreposer le combustible nucléaire destiné à faire fonctionner l’EPR sur le site de Flamanville et mener des essais avec des gaz radioactifs.
Greenpeace France dénonce l’entreposage de combustible radioactif et l’utilisation de gaz radioactifs qui vont contaminer les installations de l’EPR, rendant sa construction irréversible, alors que de nombreux doutes subsistent sur sa capacité à fonctionner dans le futur.
Pour Yannick Rousselet, chargé de campagne nucléaire à Greenpeace France, « Alors qu’une centaine de soudures sont en...
30/07/2020 23:25
Un article très complet sur le sujet par le Journal de l'énergie.
Un incendie à la centrale nucléaire de Belleville révèle la désorganisation d’EDF
" ENQUETE. Un incendie a éclaté à la centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire (Cher) en avril 2020 lors d’une banale opération de maintenance réalisée par des sous-traitants, qui n’auraient pas dû être laissés sans surveillance. Un incident largement évitable si EDF avait suivi les règles élémentaires de sécurité. Une inspection de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), après le sinistre, a identifié de « nombreux écarts ». Si l’incident n’a pas eu de répercussion sur le fonctionnement de la centrale, il interpelle sur la culture de sûreté de EDF, premier exploitant nucléaire au monde."
Couacs en série
Un agent EDF en moins dans chaque réacteur de la centrale nucléaire pendant la crise sanitaire
« C’est nous,...
https://www.msn.com/fr-fr/finance
https://www.lefigaro.fr/societes/nucleaire-la-cour-des-comptes-
https://www.capital.fr/entreprises-marches/nucleaire
https://www.ouest-france.fr/environnement/nucleaire
https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/07/09/nucleaire
https://www.capital.fr/entreprises-marches/edf-
Rapport du 10 juillet 2020 : https://www.ccomptes.fr/fr/publications/la-filiere-epr
La France va investir, ou non, dans un nouveau parc nucléaire ? La juridiction financière affiche ses doutes sur l’avenir de cette filière EPR. L’enjeu financier est majeur car le coût de la construction de trois paires d’EPR2 est estimé à 46 milliards d’euros. La décision de construire ou non de futurs EPR aura des conséquences jusqu'au 22ème siècle.
Reports à répétition du démarrage de l’EPR d’Olkiluoto, en Finlande (construit par Siemens...
10 juin 2020 - source : https://www.clubic.com/energie-renouvelable/actualite-3360-sr-maryne-l-autorite-de-surete-nucleaire-a-mis-edf-en-demeure-a-propos-de-la-centrale-des-gravelines.html
L’Autorité de sûreté nucléaire rend aujourd'hui publique une mise en demeure d'EDF sur le cas de la centrale nucléaire de Gravelines, dans le Nord. L'ASN estime notamment qu'EDF ne se conforme pas suffisamment aux mesures de protection requises contre les risques extérieurs d'explosions… Des risques qui pourraient pourtant impacter le bon fonctionnement de cinq des six réacteurs de la première centrale nucléaire d'Europe.
Éviter tout risque de « surchauffe » en cas d'accident au terminal gazier de Dunkerque, implanté à proximité de la centrale de Gravelines. C'est l'objectif de l'ASN, l'organisme français chargé de contrôler les sites nucléaires localisés dans l'Hexagone. La...
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