A Valduc, la spécialité locale c'est la bombe.
Créé en 1957, le CEA/Valduc est la seule usine française où l'on produit les charges nucléaires des bombes atomiques... Depuis le premier essai nucléaire français en 1960, plusieurs centaines de bombes atomiques sont sorties de Valduc. Le nombre exact est classifié, mais se situe «entre mille et deux
mille», assure un ingénieur. Selon l'observatoire des armes nucléaires françaises (www.obsarm.org), il y aurait actuellement 350 «têtes» atomiques en service dans les armées. Valduc fabrique actuellement des TN 75 (têtes nucléaires) pour les sousmarins et des TN81 pour les bombardiers. Et planche sur une nouvelle tête qui équipera les futurs missiles airsol....
A Valduc, la spécialité locale c-est la bombe. L-usine de la Côte-d-Or est la seule en France à fabriquer des armes nucléaires. Les écologistes s-inquiètent du sort des déchets.pdf...
Le Tour Alternatiba pour le climat est arrivé à Paris ce samedi 26 septembre à 16h30, après avoir parcouru 5637 km sur des vélos à 3 et 4 places, symboles de la transition écologique et de la solidarité !
Plus de 1500 cyclistes ont participé à la 152ème et dernière vélorution du Tour Alternatiba, intitulée Climate Pride pour l’occasion. Manifestation festive et revendicative en vélo, elle a parcouru les 5 derniers kilomètres de ce gigantesque road-movie climatique parti le 5 juin de Bayonne qui aura traversé 187 territoires et 6 Etats différents.
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Sponsor officiel de la COP21, EDF prétend produire 98% d’électricité "sans CO2". Cette affirmation est mensongère, puisque toutes les opérations liées au fonctionnement de l’industrie nucléaire émettent des gaz à effet de serre !
J’exige d’EDF qu’elle arrête de mentir et qu’elle retire de ses publications et publicités toute mention qui laisserait croire que le nucléaire n’émet pas de CO2, le faisant ainsi passer implicitement pour une énergie "propre".
https://sortirdunucleaire.org/CO2-mensonge-EDF
Alors qu’EDF vient de confirmer un nouveau report de la mise en route de l’EPR de Flamanville et de nouveaux surcoûts, le Réseau “Sortir du nucléaire“ appelle à l’abandon du chantier. Il rappelle également qu’il est irresponsable et malhonnête de rendre l’arrêt de Fessenheim tributaire de la mise en service de Flamanville.
https://www.sortirdunucleaire.org/Le-fiasco-de-Flamanville-ne-doit-pas-prolonger-la
CRIIRAD <communication@criirad.org> a écrit :
ACCIDENT NUCLEAIRE : les risques encourus par 500 millions d’Européens dépendent d’experts anonymes, qui ne rendent compte à personne !
Les autorités françaises et européennes maintiennent le secret sur l’identité des experts qui ont validé les limites de contamination applicables aux aliments après un accident nucléaire. Ces limites sont excessivement élevées et exposeront les populations, en particuliers les enfants, à des niveaux de risque inacceptables.
La CRIIRAD poursuit son combat pour la transparence : nous vous avons informés récemment de nos échanges avec la Direction Générale de la Santé (qui tente de décliner toute responsabilité dans le dossier). Ce nouveau message porte sur le volet européen : dans notre courrier d’hier, nous avons mis...
Le Monde.fr | - 14.08.2015
Le 16 juillet 1945 dans le désert du Nouveau-Mexique, les scientifiques du projet Manhattan assistent au premier tir nucléaire grandeur nature. Depuis cette date, de nombreuses explosions atomiques ont eu lieu sur la planète, et le duo d’artistes montréalais Orbital Mechanics a réalisé une vidéo pour les cartographier. En se fondant sur les données partagées par l’agence gouvernementale Geoscience Australia, ils ont identifié la localisation, la date et la puissance de chacune des 2 153 explosions nucléaires de l’histoire. La couleur rouge indique quand elles ont eu lieu dans l’atmosphère, le jaune les explosions souterraines et le bleu les sous-marines.
Le Monde.fr
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La décision par le gouvernement japonais de remettre en service la centrale nucléaire de Sendai au Japon, au lendemain des commémorations des bombardements atomiques d’Hiroshima et Nagasaki, est consternante. Cette décision est une provocation à l’encontre d’une très large majorité de la population japonaise qui reste opposée à cette relance du nucléaire civil [1].
https://www.sortirdunucleaire.org/Le-gouvernement-japonais-relance-le-nucleaire-au
... « J'ai vu un cercle rouge de flammes, c'était beau, mais c'était la mort »
« Un seul bombardier survolait Hiroshima et j’allais quitter la maison de mon petit patient quand une lumière m’a aveuglé, j’ai été projeté contre le tatami puis ce fut le silence, oui, le silence pendant quelques secondes… jusqu’à ce que je ressente une puissante chaleur envahir l’espace, soulevant les toits de chaume des maisons mais sans provoquer d’incendie, au point que j’ai pensé que cette bombe était tombée juste à côté. J’ai levé les yeux et j’ai vu un cercle rouge de flammes, je contemplais la fumée brune monter dans le ciel bleu devenu rouge jaune et violet. Je n’ai pas de mot, j’ose le dire c’était beau. Et c’est devenu un énorme champignon brun… c’était la mort. »
...
Le diagnostic du docteur Hida est sans appel, et il le partage aujourd’hui avec les victimes de Fukushima qui...
Suite à la publication, le 31 juillet 2015, du communiqué de presse de la CRIIRAD : France / impact de TCHERNOBYL 29 ans après, dans les Alpes, certains sols sont toujours des « déchets radioactifs », et compte tenu des questions posées par les media et les citoyens, le dossier a été complété mis en ligne sur le site à l’adresse :
https://www.criirad.org/tchernobyl/sols-alpins.html
Une vidéo des mesures effectuées dans le Mercantour le 6 juillet 2015. Ce document permet de mieux appréhender le caractère très hétérogène de la contamination des sols avec de fortes variations sur quelques mètres.
Une carte des points d’accumulation dans les Alpes à partir de mesures réalisées entre 1996 et 1997 par la CRIIRAD. Ce document permet de comprendre que ce phénomène de « points d’accumulation en césium 137 dans les sols » concerne de vastes secteurs de l’Arc Alpin et pas...
....Il ne s’agit pas seulement d’un projet d’enfouissement cher, dangereux et inutile : l’enfouissement à 500 m sous terre constitue pour l’industrie nucléaire un moyen de laisser croire que le casse-tête des déchets est réglé et que le recours à l’énergie atomique peut se perpétuer indéfiniment. Et plus que jamais, il est nécessaire de lutter contre le système productiviste, antidémocratique et répressif qui permet au nucléaire de perdurer et d’imposer ses déchets.
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Le Réseau "Sortir du nucléaire" est profondément choqué par le harcèlement policier qu’ont subi lundi les militants du Tour Alternatiba.
Lundi vers midi, le Tour Alternatiba a fait étape devant la centrale nucléaire de Fessenheim, pour rappeler que le maintien du nucléaire est un verrou à une vraie politique de protection du climat. Alors que cet arrêt, prévu et annoncé de longue date, était juste censé donner lieu à une prise de parole, la gendarmerie française a arrêté le Tour pour contrôler les 24 cyclistes.
le tour Alternatiba controlé par les gendarmes - YouTube
Quelques heures après, alors que les cyclistes faisaient halte dans une ferme près de Freiburg (Allemagne), la police allemande, accompagnée de 7 véhicules et de chiens, a fait irruption sur ce terrain privé pour exiger, sous peine d’arrestation, le contrôle d’identité de toutes les personnes présentes sur le...
Alors que la sécheresse et la canicule perdurent, le Réseau “Sortir du nucléaire“ alerte sur la pollution accrue que font subir aux cours d’eau les installations nucléaires , entre autres Fessenheim, Golfech et les centrales de la vallée de la Loire. Loin de constituer une solution au changement climatique, le nucléaire en aggrave les conséquences !
Rejets chimiques plus concentrés, réchauffement des eaux : en période de sécheresse, les centrales font souffrir les cours d’eau
Les centrales nucléaires sont autorisées à rejeter en permanence dans les cours d’eau de grandes quantités de substances radioactives (tritium) et chimiques : bore, hydrazine, phosphate, détergents, chlore, ammonium, nitrates, sulfates, sodium, métaux (zinc, cuivre
)
Or en période d’étiage bas, le faible courant ne favorisant pas la dilution, la concentration de ces rejets s’élève.
En plus de...
Communiqué commun du Réseau “Sortir du nucléaire“, Alsace Nature, Comité de Sauvegarde de Fessenheim et de la Plaine du Rhin (CSFR), Stop Fessenheim, Stop Transports-Halte au Nucléaire
Espérant cacher les problèmes récurrents à Fessenheim d’un coup de peinture verte, EDF diffuse depuis plusieurs années une infographie publicitaire vantant une production d’électricité alsacienne « 100% sans émission de CO2 ».
Le Jury de Déontologie Publicitaire vient de souligner le caractère fallacieux de cette communication en reconnaissant comme partiellement fondée la plainte des associations Réseau "Sortir du nucléaire", Alsace Nature, CSFR, Stop Fessenheim et Stop Transports – Halte au Nucléaire.
Cet avis arrive à point, alors qu’EDF, à l’approche de la COP21, cherche à faire passer le nucléaire comme une solution à la crise climatique.
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Fessenheim est la plus vieille centrale nucléaire en activité en France, ses deux réacteurs ayant été connectés au réseau en 1977.
Elle cumule les risques : zone sismique et inondable, couloir aérien, conception défectueuse, incidents à répétition…
Fessenheim, ça suffit ! Agissez avec nous pour qu’elle soit fermée en 2015 : Pétition
"Fessenheim ne remplit pas les critères de sûreté qu’impose l’autorité nucléaire allemande.
Si la centrale avait été de l’autre côté du Rhin, elle serait déjà fermée !
Les deux réacteurs ont largement dépassé les 30 ans de fonctionnement pour lesquels ils ont été conçus. Comme pour toutes les centrales, leurs cuves en acier sont impossibles à remplacer et se fragilisent avec le temps. De plus, Fessenheim connaît environ 3 à 4 fois plus d’incidents en tous genres par an que les autres centrales françaises de même type.
Le plancher en...
Communiqué de presse commun du Réseau "Sortir du nucléaire", de la Coordination Bure Stop, France Nature Environnement et Les Amis de la Terre
Communiqué du 6 juillet 2015
Les 120 000 déplacés nucléaires de Fukushima font face à des pressions gouvernementales croissantes pour retourner vivre dans les zones pourtant fortement contaminées. Alors que la centrale ravagée continue de déverser sa radioactivité, le gouvernement japonais, farouchement pro-nucléaire, veut donner l’illusion d’un retour à la normale.
Article offert : Fukushima, 4 ans après : les réfugiés de l’atome forcés au retour en zone contaminée
" ...« Vous, les Français, vous devriez réfléchir aux conséquences d’un accident nucléaire chez vous. Les villes que vous aimez, les souvenirs que vous chérissez… Un accident nucléaire peut tout détruire. Ici, l’industrie nucléaire a tué nos vies, et tout ce que nous ont légué nos ancêtres. »"...
A la une de Mediapart, le site d'investigation indépendant : www.mediapart.fr
Offre spéciale d'abonnement à Mediapart :...
La démystification du nucléaire français en chiffres et en images - par Greenpeace
110 milliards : C'est le coût supplémentaire minimum des investissements nécessaires si EDF s'entête à vouloir prolonger son parc nucléaire vétuste, alors même qu'il perd de l'argent. Intenable.
Aucun EPR ne fonctionne aujourd'hui dans le monde : le modèle est défaillant.
11 : C'est le nombre de réacteurs de fabrication française situés hors de France et en fonctionnement aujourd'hui.
Le dernier est entré en activité il y a 18 ans, en Corée du Sud.
1% : C'est la part des clients étrangers d'Areva concernant l'activité retraitement des déchets en 2014.
En fait, Areva ne traite quasiment qu'avec EDF.
95 € : C'est environ le coût de production du MWh envisagé pour l'EPR de...
Suite à la réunion publique d’information sur la Centrale Nucléaire qui a eu lieu le mardi 23 juin à la Mairie de Chinon (une centaine de participants), je vous passe quelques informations marquantes apportées par nos invités associatifs membres de la CLI (Commission Locale d'Information de la Centrale, composée d’élus locaux et de représentants de la société civile) ainsi que celles qui ont surgit lors de la discussion qui a suivi leur présentation. Cette synthèse est forcément partielle et elle n’engage que moi.
1. La CLI ne fonctionne pas comme elle le devrait et ne remplit pas correctement les missions d’information et de vigilance que lui fixe la loi. Par exemple, son budget de communication n’est pas suffisant pour qu’elle dispose d’un site web (alors que la plupart des CLI des centrales nucléaires en ont un, voir ici :...
5 centrales nucléaires EDF se distinguent défavorablement en 2014 Bugey, Chinon, Cattenom, Belleville, Cruas-Meysse
Voir le rapport de l'ASN ici : https://www.asn.fr/Informer/Actualites/Rapport-de-l-ASN-2014
Un résumé pour Belleville p. 289
Communiqué commun - Réseau "Sortir du nucléaire", MIRABEL - Lorraine Nature Environnement, BureStop55, ASODEDRA
Informations manquantes sur les coûts du projet, procédures contestables, manque d’objectivité, conclusions sorties de nulle part : le débat public sur le projet CIGÉO qui s’est déroulé en 2013 est entaché de nombreuses irrégularités. Les associations demandent à la Commission Nationale du Débat Public (CNDP) d’invalider ses conclusions.
Le coût du projet avancé lors du débat public était 2,5 fois inférieur aux dernières estimations
Dès 2012, la Cour des Comptes et la CNEF [1] avaient demandé à l’Agence Nationale pour la gestion des Déchets Radioactifs (ANDRA) de fournir des informations complémentaires sur les coûts de CIGÉO. En 2013, la CNDP avait réitéré ces demandes en prévision du débat public. Mais l’ANDRA a fourni un dossier incomplet, se basant sur...
Plusieurs associations (Les habitants vigilants de Gondrecourt-le-château, Bure Zone Libre, EODRA, CEDRA 52, Burestop 55) opposées au projet de stockage de déchets nucléaires à Bure se sont associées pour organiser en matinée quatre marches convergentes vers le "laboratoire de Bure" que l’ANDRA - l'Agence nationale de gestion des déchets radioactifs - voudrait transformer en Centre d’enfouissement des déchets les plus radioactifs (CIGEO) courant 2017. A partir de midi, sont prévus diverses animations et un grand rassemblement : une chaîne humaine clôturera la journée.
"100 000 Pas à BURE" a pour but de mobiliser tout un chacun sur la confiscation des terres et forêts en cas de réalisation de ce stockage souterrain imposé. CIGEO est un projet inacceptable, à hauts risques technologiques, dont la faisabilité est impossible à prouver.
Au-delà de quoi, c'est...
Communiqué commun de la Coordination Burestop, Réseau "Sortir du nucléaire", France Nature Environnement, les Amis de la Terre France
Bure ou l’art de bâtir des pyramides avec des cacahuètes...
Alors que le Sénat vient d’intégrer à la loi Macron un amendement permettant la concrétisation de Cigéo, ce site d’enfouissement des déchets radioactifs les plus dangereux, les associations interpellent les parlementaires*. En sus de l’ensemble de la problématique complexe que soulève le projet Cigéo, sont-ils vraiment conscients des coûts de ce projet ?
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LUNDI 4 MAI 2015 à 22H50, CANAL + a diffusé dans son émission "Spécial investigation" ce documentaire de Jean-Baptiste Renaud
Nucléaire : la politique du mensonge ?
https://www.criirad.org/mobilisation/img/sourcesa_recuperer.pdf
Note d'information de la CRIIRAD
du jeudi 29 avril 2015
Areva, le Mox et le plutonium : le « business model » d’une catastrophe nucléaire ?
Nucléaire : et si on s’intéressait aux installations militaires secrètes ?
EDF sait-elle vraiment démanteler ses centrales nucléaires ?
Nucléaire français : la culture de la sécurité en voie de disparition
Nucléaire : « Nous faisons face à une machine démesurée »
DIFFUSION : LUNDI 4 MAI 2015 A 22H50 CANAL+
Une enquête de Jean-Baptiste Renaud
Production : Premières Lignes Télévision
Durée : 52 min
Depuis 40 ans, on nous répète que le nucléaire français serait « sûr », « propre » et « bon marché ». Trois « atouts » qui sont en réalité plus que contestables. Pour enquêter sur un accident nucléaire, pas besoin de voyager jusqu'à Fukushima ou Tchernobyl. Il nous a suffi de prendre le train pour le Loir-et-Cher. Dans la centrale nucléaire de St Laurent des Eaux, deux des dix plus graves accidents nucléaires du monde se sont produits, en 1969 puis en 1980. Grâce à des documents confidentiels restés secrets pendant 35 ans, notre enquête révèle pour la première fois que suite à l'accident de 1980, EDF a sciemment rejeté du plutonium dans la Loire. Une pratique totalement illégale selon notre enquête.
En 2008, pour convaincre...
Le 28 février 2015, plus de 100 m3 d’eau se sont déversés dans la salle des machines du réacteur 1 de la centrale de Fessenheim, éclaboussant des boîtiers électriques et provoquant un défaut d’isolement sur un tableau électrique. Une seconde fuite s’est produite le 5 mars 2015. Le Réseau "Sortir du nucléaire" et 4 associations antinucléaires alsaciennes ont décidé de porter plainte.
La centrale nucléaire de Fessenheim
Le site de Fessenheim abrite la centrale nucléaire exploitée par EDF dans le département du Haut-Rhin, à 23 km de Colmar et 26 de Mulhouse. Le site se trouve à 1,5 km de l’Allemagne et à environ 40 km de la Suisse.
Cette centrale nucléaire est constituée de 2 réacteurs à eau sous pression d’une puissance de 900 MW. Les réacteurs 1 et 2 constituent l’installation nucléaire de base (INB) 75.
Dans son appréciation 2014,...
Plusieurs membres de SDN Berry-Giennois-Puisaye ont rejoint Fessenheim pour cet événement.
Dépêche AFP
Environ 3.500 antinucléaires, selon la gendarmerie et les organisateurs, notamment des ressortissants allemands, ont manifesté dimanche devant la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin), pour réclamer sa fermeture immédiate et commémorer le 29e anniversaire de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl.
Organisé par de nombreuses associations antinucléaires allemandes, françaises et suisses, le rassemblement a été ponctué de concerts et de prises de parole de parlementaires écologistes des trois pays, avec le député EELV Denis Baupin côté français.
La manifestation se voulait aussi un message à François Hollande.
"François Hollande a fait une promesse aux Français, celle de fermer Fessenheim", a dit André Hatz, porte-parole de l'association Stop Fessenheim, interrogé par l'AFP.
Plus...
Un grand incendie fait rage depuis deux jours dans la zone interdite autour de la centrale de Tchernobyl. Malgré la présence sur place de 350 pompiers ukrainiens et de trois avions bombardiers d’eau, des centaines d’hectares ont déjà été la proie des flammes. Les autorités expliquent qu’il n’existe aucun risque de radioactivité puisque le foyer se trouve à une dizaine de kilomètres des réacteurs à l’arrêt et de celui qui a explosé il y a vingt-neuf ans....www.politis.fr/Alerte-a-la-radioactivite-la-foret,30975.html
Fuite radioactive confirmée au Tricastin : EDF avoue avoir menti
dimanche 8 février 2015
EDF a menti. Le 31 décembre 2014, le réacteur délabré n° 4 de la centrale nucléaire EDF du Tricastin se mettait en arrêt d'urgence (scram) après une tentative de redémarrage. Un dégazage accompagné d'un immense panache de fumée suivait des bruits assourdissants de sifflements et de détonations. Les détonations de sur-pressions furent entendues jusqu'à 12 km au-delà du site nucléaire. Alors que l'organisation indépendante "Next-Up" révélait que ses mesures démontraient des rejets de radioactivités dans l'air, EDF affirmait la main sur le cœur qu'il n'en était rien. Aujourd'hui, EDF avoue publiquement qu'il a menti : oui il y a bien eu des rejets radioactifs. Du tritium ... et peut-être d'autres contaminants radioactifs.
Samuel Gontier
Publié le 06/10/2009. Mis à jour le 08/10/2009 à 16h21.
Intuition et patience : telles sont les deux vertus qui ont permis à la réalisatrice rennaise de signer un film très éclairant sur la première centrale française destinée à être démantelée. Un réacteur expérimental construit en Bretagne dans les années 1960, bref, une toute petite centrale… qui pose un problème colossal.
C'est en 2000, en tournant L'Affaire Plogoff (du nom de cette centrale qui ne fut pas construite à cause de l'opposition des Bretons), que la documentariste Brigitte Chevet entend pour la première fois parler, par un cadre d'EDF, du démantèlement de la centrale de Brennilis. Personne ne s'y intéresse ? Brigitte Chevet, elle, décide d'aller voir… Elle y passera cinq ans. Et finalement, « l'attente a payé, les“ affaires” sont arrivées ». Alertée par la gravité des rejets occasionnés,...
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